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Janvier – Journée mondiale de la Paix

INTRODUCTION

Le symbole de la Paix est caractérisé par la colombe portant à son bec une feuille d’olivier. Elle est principalement une donnée sine qua non au développement économique et tout ce qui en découle : culture, éducation, dynamisme… Elle est le cœur d’une économie. Sans paix il ne peut exister une économie prospère. En cela, nous pouvons dire que la paix est l’économie et que l’économie est la paix.

Quelles sont les valeurs de la paix ?

En effet, la pratique du consensus promeut certaines valeurs indispensables à la paix incluant la non-violence, le respect d’autrui, la tolérance, la solidarité et l’ouverture aux autres. Le consensus n’implique pas non plus l’homogénéisation de la société.

Comment peut-on défendre la paix ?

Régler des différends, entre personnes ou entre Etats, peut se faire de diverses manières : par la coopération, la discussion, la négociation. Ce qui menace la paix, ce ne sont pas les conflits mais la violence comme mode de résolution des conflits. La violence est donc évitable, mais elle n’est pas souvent évitée.

La culture de la paix

Le 1er janvier est proclamé comme Journée mondiale de la Paix. Selon les Nations Unies, la culture de paix est un ensemble de valeurs, de comportements et de modes de vie qui rejettent la violence et préviennent les conflits en s’attaquant à leurs racines, par le dialogue et la négociation entre les individus, les groupes et les Etats. Pour la promouvoir, il faut intervenir dans l’éducation, défendre un développement durable, le respect des droits de l’homme, l’égalité entre hommes et femmes, favoriser la participation démocratique, la tolérance et la solidarité, la libre circulation des connaissances et agir en faveur de la paix internationale.

Des responsabilités multiples

C’est en grande partie la pauvreté, l’injustice, les frustrations de toutes sortes, qui restent responsables de la violence. Si les conflits religieux ou politiques existent, ils sont exacerbés par les difficultés économiques et sociales qui génèrent de la violence, du désespoir et de l’incompréhension.
Mais par ailleurs, la violence peut être alimentée plus ou moins volontairement par des groupes qui y trouvent intérêt, pour garder le pouvoir ou faire des affaires. Un des enjeux importants dans les situations de fin de guerre est de réussir à sortir de l’économie de guerre (trafics en tous genres qui bénéficient évidemment à certains) pour passer à une économie de paix.
D’autre part, l’existence et la prolifération des armes participent également à alimenter la violence. En effet, si les armes ne sont pas la cause des conflits, elles les aggravent et rendent difficile le passage à la paix. De ce point de vue, la responsabilité des grandes puissances est très importante car depuis 50 ans, elles sont les principaux fournisseurs d’armes du monde. L’interdiction de la vente de certaines armes et le contrôle de leurs transferts sont une exigence pour la paix.

Construire la paix

La paix se construit et se préserve, elle n’est pas une donnée stable et peut à tout instant être remise en cause. Maintenir et construire une paix durable va au delà du simple dépôt des armes. Cela passe par la diminution de la pauvreté et le renforcement de la démocratie et aussi par le développement d’une éducation à la paix et à la non-violence. En effet aujourd’hui encore, la compétition reste une valeur trop souvent mise en avant au détriment de la coopération. La médiation, les formes d’apprentissage de règlement non-violent des conflits, le travail sur les préjugés et les présupposés sont souvent négligés. De même, l’histoire des luttes non-violentes ou des réconciliations reste moins enseignée que celle des batailles et des guerres.

Quelles sont les solutions pour la paix ?

Sauver la paix. Eviter la guerre, gérer les conflits.

  • Eduquer à la prévention des conflits.
  • Elaborer une culture de la tolérance et de la négociation pour gérer des conflits.
  • Etablir des concertations multilatérales pour préserver la paix.
  • Favoriser le rapprochement entre militaires et civils.

Gisèle Ratsimba

 

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