Jeunes Malagasy : acteurs clés des négociations climatiques internationales

La jeunesse malagasy s’affirme comme un acteur incontournable des discussions sur le climat et la biodiversité. Le compte rendu des conférences internationales COP 29 (climat) et COP 16 (biodiversité et désertification), organisé le 7 mars à Anosy par l’Alliance Aika et le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, avec le soutien de l’Unicef Madagascar, a mis en lumière leur engagement.
Cette rencontre a permis de décrypter les grandes décisions prises lors de ces sommets et d’explorer comment les transformer en actions concrètes à Madagascar. Grâce aux témoignages des jeunes ayant participé aux COP, l’événement a renforcé le dialogue entre la jeunesse, le gouvernement et les partenaires techniques et financiers.

Une avancée notable a été la présence de « policy trackers », de jeunes observateurs ayant suivi les négociations et formulé des recommandations pour guider les discussions. Selon Lucky Andrianirina, président de l’Alliance Aika, cet accompagnement a été déterminant pour leur implication active dans les COP.
Mme Ratovo Olitiana, Coordinatrice Générale de l’Organe de Coordination des Actions Stratégiques pour la Diplomatie Verte, a souligné l’importance d’un soutien institutionnel pour ancrer durablement la participation des jeunes aux négociations internationales.
Pour Gilles Chevalier, représentant adjoint de l’Unicef Madagascar, l’impact des jeunes Malagasy dépasse les frontières nationales. Leur participation ne se limite pas à ces événements » elle influence les politiques internationales et ouvre la voie à de nouvelles générations de négociateurs climatiques ». L’Unicef, qui les a formés en amont des conférences, poursuivra cet accompagnement pour renforcer leur expertise et leur capacité à plaider en faveur des enjeux environnementaux.
« Il est essentiel de développer un plaidoyer fort pour que les effets du changement climatique sur la population malgache, en particulier sur la jeunesse et les enfants, ne puissent plus être ignorés », a-t-il affirmé. Cette dynamique témoigne d’un engagement profond et durable des jeunes Malagasy en faveur d’un avenir plus résilient face aux défis climatiques.