La santé sexuelle et reproductive ne se résume pas uniquement à l’absence de maladie ou d’infirmité. Il s’agit plutôt d’un état de bien-être complet, physique, social, émotionnel et mental, permettant aux individus de prendre des décisions éclairées concernant leur sexualité et leur reproduction, a souligné le Dr CHILANGA Asmani, Conseiller régional chargé de programme et politique de planification familiale au bureau régional de L’UNFPA à Dakar, lors d’un webinaire du REMAPSEN sur le thème de l’adoption et de l’application des lois sur la santé reproductive et le planning familial en Afrique de l’Ouest et du Centre,
Pour atteindre cet état de bien-être, plusieurs éléments clés sont essentiels, à savoir la disposition d’une éducation sexuelle complète et adaptée au contexte socioculturel de chaque pays, l’accès à une large gamme de méthodes contraceptives efficaces et sûres, l’offre des soins de santé maternelle et infantile de qualité, y compris des soins prénatal postnatal et obstétricaux sûrs, la mise en place des programmes efficaces de prévention et de prise en charge, la lutte contre la violence basée sur le genre.
Pour que les individus puissent pleinement bénéficier de ces éléments clés, il est essentiel de renforcer les capacités des prestataires de santé. Le Dr Asmani a préconisé des modules de formation complets sur les aspects techniques et pratiques cliniques, les aspects juridiques liés à la santé sexuelle et reproductive, les méthodes de mesure et d’évaluation des indicateurs de santé sexuelle et reproductive et l’éducation complète à la sexualité adaptée au contexte socioculturel du pays.
En répondant à une question du REMAPSEN Madagascar, le Dr Asmani a également souligné l’importance de l’adaptation des documents et des outils d’éducation sexuelle et reproductive à l’âge du public cible.
