Madagascar : des joyaux de biodiversité au service du développement durable
Antananarivo, le 15 octobre – Le rendez-vous REMAPSEN MADA tenu ce jour a mis l’accent sur le rôle important des réserves de biosphère dans le développement de Madagascar.
Depuis son adhésion à l’UNESCO en 1960, l’île a su préserver ses richesses naturelles en créant cinq réserves de biosphère : Mananara Nord, Sahamalaza Iles Radama, Littoral de Toliara, Belo sur Mer Kirindy Mité et Tsimanampesotse Nosy Ve Androka.
Ces espaces protégés ne sont pas de simples zones naturelles. Ils représentent de véritables laboratoires à ciel ouvert où se conjuguent conservation de la biodiversité et développement économique. En effet, les réserves de biosphère jouent un rôle essentiel dans la préservation des écosystèmes (lacs, forêts, savanes, mangroves) ces habitats uniques abritent une faune et une flore d’une richesse exceptionnelle. Les réserves assurent la protection de ces écosystèmes fragiles et contribuent à maintenir l’équilibre naturel.
Grâce aux réserves, de nombreuses espèces endémiques de Madagascar trouvent refuge et peuvent se développer en toute sécurité. Les réserves offrent des opportunités économiques pour les communautés locales en favorisant un tourisme respectueux de l’environnement. Ces espaces sont idéaux pour mener des études sur la biodiversité et développer des solutions innovantes pour la gestion durable des ressources naturelles.
Les réserves de biosphère sont bien plus que des aires protégées. Elles sont des lieux d’apprentissage, d’échange et de coopération. En impliquant les populations locales dans leur gestion, elles favorisent un développement durable qui prend en compte les besoins des générations présentes et futures.