Catherine Russell, directrice générale de l’UNICEF, a déclaré le 5 mars 2025 à New York que « Les coupes annoncées et attendues dans les financements de l’aide internationale vont restreindre la capacité de l’UNICEF à atteindre des millions d’enfants dans le besoin ». Elle a poursuivi en expliquant que « cette baisse des fonds alloués par de nombreux pays donateurs intervient après deux années durant lesquelles l’aide avait déjà vu ses montants se réduire, et alors même que les besoins n’ont jamais été aussi importants. Des millions d’enfants sont touchés par des conflits, nécessitent d’être vaccinés contre des maladies mortelles telles que la rougeole et la polio, et d’avoir accès à une éducation et à des services de santé. Ainsi, l’UNICEF implore tous les donateurs de continuer à financer les programmes d’aide essentiels pour les enfants du monde entier. Nous ne pouvons pas abandonner ces enfants maintenant. » a-t-elle conclu.
Pour le cas de Madagascar, le représentant adjoint de l’Unicef Madagascar, Giles Chevaliers – durant la séance de restitution des COP, qui a eu lieu à Antananarivo le 07 mars dernier a dit « qu’il faut fédérer un certain nombre d’acteurs après ces COP. Évidemment, les gouvernements en font partie, mais il y a aussi les secteurs privés, les milieux des ONG, la jeunesse. Il s’agit de fédérer l’ensemble de ces acteurs pour pallier justement l’absence de certains acteurs ».
Il a poursuivi ses explications en déclarant « qu’il fallait évidemment chercher des mécanismes de financement innovants. Dans ce sens, l’Unicef soutient le gouvernement malgache dans l’élaboration de sa stratégie de finance climatique, ainsi que d’autres acteurs. Nous savons qu’il existe des financements très importants. Il faut maintenant positionner Madagascar pour aller chercher ces financements. Et honnêtement, la jeunesse peut jouer un rôle extrêmement important, car elle a beaucoup d’expertise et apporte de nombreuses solutions innovantes ».
