Antananarivo, Madagascar – Du 6 au 7 juin 2024, l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont uni leurs forces pour organiser un symposium crucial sur la santé mentale à Madagascar. Cet événement historique a rassemblé plus de 160 participants, dont des décideurs politiques, des chercheurs, des professionnels de la santé mentale et des bailleurs de fonds, dans le but de s’attaquer au problème pressant de la santé mentale dans le pays.
La santé mentale est souvent négligée à Madagascar, comme dans de nombreux pays, en raison de services limités, d’une pénurie de spécialistes, d’un manque de formation en matière de soins de santé primaires et d’un financement insuffisant. De plus, l’absence de politiques de soutien et de cadres juridiques adéquats entrave l’accès des groupes vulnérables aux services appropriés.
Le symposium a souligné la nécessité d’adopter une approche plus globale de la santé mentale, allant au-delà du modèle médical traditionnel. Cela implique de mettre l’accent sur le soutien psychosocial, d’améliorer la capacité d’adaptation au stress, de promouvoir le soutien par les pairs et d’encourager la résilience et la croissance.
L’OMS joue déjà un rôle crucial en fournissant des services essentiels pour répondre aux besoins de la population.
L’organisation a aidé le ministère de la Santé publique à améliorer les indicateurs de santé dans les régions enclavées et continue d’élargir ses efforts en offrant davantage de consultations psychiatriques.
L’USAID s’est engagé à soutenir le ministère de la Santé publique dans la promotion de citoyens en meilleure santé et plus résilients, capables de stimuler le développement national. L’agence a intégré la santé mentale dans son soutien aux soins de santé primaires à Madagascar depuis 2022 et a récemment nommé un coordinateur pour la santé mentale et le soutien psychosocial.
Le symposium a marqué un tournant décisif dans les efforts de collaboration entre l’USAID et l’OMS pour améliorer la santé mentale à Madagascar. Les discussions et les engagements qui en ont résulté contribueront à élaborer des stratégies ciblées et des actions prioritaires pour accroître l’accès à des services de santé mentale de qualité, en particulier pour les populations les plus vulnérables du pays.
