Le nombre de sages-femmes en activité à Madagascar est toujours au-dessous de la moyenne acceptable qui est à l’ordre d’au moins 4,4 sage femmes pour 10.000 habitants. Pourtant, elles représentent une grande partie de la main d’œuvre disponible pour les soins de la santé reproductive, sexuelle, maternelle et néonatale.
Jusqu’à maintenant, à Madagascar, il y a 6 écoles publiques et 117 écoles privés qui forment les sages-femmes selon les dernières études de l’UNFPA. Cependant, les il a été évalué qu’en plus du faible taux de personnel, les programmes de formations actuels des sages-femmes à Madagascar ne sont pas conformes aux recommandations de la Confédération Internationale des sages-femmes (ICM).
« En fait, c’est un problème global à notre système éducatif. L’éducation et l’enseignement est devenu un business. Les écoles de sages-femmes sont vraiment à tous les coins des rues. Le problème à Madagascar c’est que les écoles de sages-femmes ne relèvent pas seulement du ministère de la santé, mais aussi elles font un peu un grand écart du ministère de l’enseignement supérieur et du ministère de la santé. On a besoin de réunir ces gens dans le même processus. Nous avons besoin d’un cadre légal strict pour les écoles de sages-femmes. » Tel a été l’opinion du docteur Faly Razanarison à ce sujet. Étant donné que la non compétence des sages-femmes fait en partie une des raisons pour laquelle le taux de mortalité maternelle est très élevée d’environ 408 décès maternelles pour 10 000 naissances vivantes.
La situation est stressante. Vers 2030, Madagascar est estimé à une baisse progressive qui atteindra seulement 18% de possibilités pour répondre aux besoins en soins maternelles et néonatale. Les nouvelles mères et femmes enceintes de Madagascar sont en danger. 10 femmes meurent chaque jour de complications liés à la grossesse et à l’accouchement dans tout le pays. Nombreuses femmes n’ont pas accès ou n’ont pas les moyens à s’offrir des soins maternels de qualité. De ce fait, 60% des accouchement se font à domicile.
En partenariat avec l’ICM, l’UNICEF, l’OMS et l’UNFPA ont lancé un programme cadre pour renforcer la qualité de la formation des sages-femmes, pour que toutes aient les mêmes compétences et soient professionnelles dans leur travail. Cela s’agit d’un soutien technique auprès des écoles de sages-femmes, un renforcement des associations de sages-femmes, la mise en place d’un environnement qui leur sont favorable et surtout le renforcement de la règlementation du métier des sages-femmes.