Politique

UN AUDIT DES LISTES ELECTORALES ET DU REGISTRE ELECTORAL NATIONAL EST PREVU DU 20 AU 23 MARS 2023

Le 20 mars 2023, la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante de Madagascar) et l’OIF (l’Organisation Internationale de la Francophonie) ont réuni les acteurs nationaux, partis politiques et organisations de la société civile pour soulever les contraintes et les recommandations à l’issu d’un programme d’audit de la liste électorale.

La CENI, avec les experts de l’OIF, ont proposé deux campagnes d’audit suite à une refonte totale des listes électorales et du registre électoral que la CENI a mise en œuvre en 2022. La première phase du 20-23 mars concernera l’évaluation du système de collecte, de traitement et du contenu de la base de données des inscrits. Une première étape qui sera réalisée par l’OIF, avec un accès en totalité des données au registre électoral et au logiciel de traitement de donnée des électeurs. Un arrêtage provisoire des listes électorales est également prévu le 10 avril 2023. La deuxième phase, quant à elle, se tiendra avant l’impression des listes électorales définitives.

Dans ce sens, la réunion du 20 mars a eu pour but d’évaluer, d’examiner et de valider les termes de références de ces travaux d’audit. Par ailleurs, le rassemblement a été une occasion pour relever les préoccupations de toutes parties prenantes sur les listes électorales.

Malgré les efforts d’appréciation de la CENI, les soupçons de non-transparence et de non-crédibilité demeurent du côté des acteurs et partis malagasy. Le climat politique instable à Madagascar ne contribue pas non plus à l’établissement d’un environnement de confiance. Les détails manquants concernant la méthodologie d’exécution de l’audit ainsi qu’une multitude de questions sans réponses alimentent d’une part la méfiance.

La principale préoccupation vis-à-vis des techniciens réside sur cette méthodologie qui n’est pas très explicite. Les partis politiques se  préoccupent du non accomplissement d’un audit préalable du logiciel qui, selon eux, doit se faire avant l’audit de listes électorales. Les organisations de la société civile, quant à elle, met en doute le choix d’intervenant étranger qui aura accès aux bases de données du registre électorale malagasy. Ces derniers défendent l’idée de faire participer les experts malagasy pendant les travaux d’audit.

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